La transition énergétique ne peut se faire sans nucléaire :

GIECFaut-il le répéter, l’énergie nucléaire est la seule capable de prévenir le réchauffement climatique à un coût économiquement soutenable. Cette conclusion n’est pas tirée des travaux de la Société Française de l’Electricité du Nucléaire mais bien du Groupement International d’Experts sur l’Evolution Climatique. Après le difficile équilibre du projet loi de transition énergétique de Ségolène Royal, l’Allemagne constate l’échec de sa politique énergétique…

Le concept d’énergies bas carbone rappelle la priorité 

Au mois d’avril, le GIEC publiait son cinquième rapport pour faire entendre raison aux détracteurs de l’atome : les hydrocarbures représentent la plus grande menace pour notre planète. En effet, il semblait nécessaire de rappeler, que « la production mondiale d’électricité a été multipliée par 2,5 au cours des trois dernières décennies (de 8 300 à 21 500 térawatts-heure), sans que le nucléaire ait suivi la même courbe). Et qui fournit cette nouvelle demande si ce n’est les plus gros pollueurs de tous les temps, à savoir l’industrie pétrolière et gazière ?

La France ne peut se résoudre à brader sa technologie :

Qui l’eut cru, Ségolène Royal pourrait finalement être l’antidote du mal qui ronge notre pays depuis plus de deux ans, le hollandisme ! Il faut dire qu’elle connaît bien notre cher président… Celui qui n’a de cesse de mettre à mal l’héritage politique du Général de Gaulle, s’apprêtait à abandonner un savoir-faire qui est à l’origine du sursaut national d’après-guerre. Au prix d’un accord avec ses précieux alliés écologistes, il était prêt à faire payer l’addition aux Français…

La sortie du nucléaire abandonnée par l’Allemagne ?

L’Energiewende ou le virage énergétique de l’autre côté du Rhin ne fait plus sourire grand monde. Entre les dégâts environnementaux occasionnés par la relance du charbon, et la facture salée présentée aux ménages et aux entreprises, l’Allemagne grimace ! Même Gerald Neubauer (Greenpeace) reconnaissait du bout des lèvres que « le boom du charbon met en cause la crédibilité de l’Allemagne concernant sa politique énergétique et de protection du climat » alors que « les emplois « verts » promis sont temporaires et solubles dans l’air du temps ». Heureusement, avec leurs excédents commerciaux, nos voisins pourront venir passer commande au salon du nucléaire organisé au Bourget à l’automne prochain…

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